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Les 13, 14 et 15 octobre 2023, se déroulera à Boulazac le 44ème Congrès de la FNOSAD, cet événement est organisé par APIDOR : Programme du congrès - présentation des conférenciers
Ci-après le mot du Président d'Apidor, Dr Vétérinaire Jean-Yves Gauchot.
Dossier de presse et modalités de réservation de stand - cliquez ici
Une billeterie en ligne est ouverte, le lien Hello Asso vous premet d'y accéder : https://www.helloasso.com/associations/fnosad/evenements/congres-fnosad-2023-boulazac-le-palio
Informations pratiques et complètes de lutte contre la Varroase .
Replay Journée Technique APIDOR du 27 novembre 2021
Le GDSA Dordogne souhaite recueillir vos contributions concernant les mortalités d'abeilles constatées dans vos ruchers respectifs.
Pour déclarer, veuillez utiliser le formulaire téléchargeable :
Fiches pratiques rédigées par la FNOSAD
FNOSAD : Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales – Le GDSA Dordogne est affilié à la FNOSAD
La FNOSAD élabore des Fiches Pratiques afin de permettre à tout apiculteur de faire évoluer favorablement ses pratiques sanitaires apicoles. Elle fournit ces Fiches Pratiques à tous ses adhérents en version papier, par l’intermédiaire des OSAD (Organisation Sanitaire Apicole Départementale), mais juge utile de les mettre aussi en ligne.
Les fiches sont publiées sous la responsabilité des organismes diffuseurs.
Les 12 fiches techniques :
- Aide à l’identification de Vespa velutina
- Bande diagnostique, Aethina tumida
- Aethina tumida, le petit coléoptère des ruches
- Les acariens du genre Tropilaeps spp
- Piégeage, Aethina tumida
- Fiche n°1 : Le couvain sacciforme
- Fiche n°2 : La loque européenne
- Fiche n°3 : Transvasement sanitaire
- Fiche n°4 : Paralysie chronique
- Fiche n°5 : Maladie des ailes déformées
- Fiche n°6 : Traitement de la varoose (acide oxalique)
- Fiche n°7 : La loque américaine
- Fiche n°8 : La nosémose
- Fiche n°9 : Varroa, utilisation des médicaments en lanières
- Fiche n°10 : Traitement de la varoose (thymol)
- Fiche n°11 : Ascosphérose : Mycose du couvain
- Fiche n°12 : Lutte contre le varroa, médicament à base d’acide oxalique
- Aethina tumida, le petit coléoptère des ruches-2018
En 1995, les insecticides néonicotinoïdes font leur apparition en France. Depuis lors, environ 300 000 ruches périssent chaque année et doivent être reconstituées. Les mortalités sont passées de 5 à 30% de nos jours. Les rendements de miel par ruche ont été significativement réduits divisant la production de miel française par deux en 20 ans.
Les néonicotinoïdes sont une classe d’insecticides neurotoxiques, présents sur le marché depuis 1994. Ils sont systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont diffusés dans l’ensemble des parties de la plante, y compris les fleurs, dans lesquelles les abeilles vont puiser le pollen et le nectar. Ils regroupent des molécules telles que l’imidaclopride, le thiaméthoxam ou la clothianidine commercialisée sous les noms de Gaucho ou de Cruiser. Tous ces produits sont dangereux pour l’abeille au stade du semis, de la floraison mais aussi lors du phénomène de gluttation (processus biologique de transpiration des plantes et source importante d’eau pour l’hyménoptère). Les acteurs de la filière apicole et une grande partie de la communauté scientifique constatent que ces insecticides portent de graves préjudices aux colonies d’abeilles et mettent en péril les productions de miel. Ce sont également de nombreuses composantes de la biodiversité qui sont touchées (vie aquatique, vers de terre, oiseaux, etc.). Si les néonicotinoïdes sont les pesticides les plus toxiques pour les pollinisateurs, ils ne sont pas les seuls en cause dans le phénomène de mortalité des abeilles : la France, premier pays agricole de l’Union européenne, se situe au troisième rang mondial pour la consommation de pesticides, et cela est un facteur prépondérant de l’affaiblissement et des taux de mortalité alarmants des abeilles.
Visionnez l’interview de Frank Alétru par Eric Tourneret journaliste, cinéaste et photographe mondialement reconnu.
Comme dans d’autres régions ou départements de France (Bretagne, Charentes, Aisne, Isère, Haute Vienne, ….) 2018 a été une année terrible marquée par d’intenses mortalités de ruches en Dordogne, comme jamais les plus anciens et autres apiculteurs n’avaient vu.
Le GDSA est immédiatement intervenu auprès de ses collègues sinistrés et a entamé à la fois une enquête et une campagne médiatique, tant la catastrophe était d’importance et s’étendait également sur l’ensemble des pollinisateurs et faune locale (oiseaux…). Jamais, nous n’avions connu un printemps fleuri aussi silencieux et vide de ces acteurs.
A défaut de résultats sérieux et satisfaisants de la part des services de l’État, nous avons interpelé les pouvoirs régionaux et locaux. Nous sommes allés à Paris le 7 juin pour participer à la manifestation, organisée par l’UNAF et la FFAP qui dénonçait l’usage intempestif des pesticides et de la dégradation de notre environnement.
Puis nous avons organisé une manifestation le 13 juin 2018 à Périgueux. Plus de 350 personnes ont répondu à cet appel, tant les mortalités ont stupéfait le monde apicole départemental peu enclin aux manifestations et autres remue-ménages. Une première là aussi en Dordogne.
La Région Nouvelle Aquitaine a reconnu ces mortalités exceptionnelles et a participé financièrement à une « aide à la reconstitution d’essaims »
Si vous constatez des mortalités en nombres et surtout inexpliquées ou anormales, contactez votre GDSA. Le sanitaire, c’est l’affaire de tous !